En 2030, l’ensemble des pneus Goodyear sera constitué de 100% de matière recyclée. En attendant, le manufacturier qui produit pas moins de 170 millions de pneus chaque année, pour un chiffre d’affaires de 17 milliards de dollars, remet sans cesse le métier sur l’ouvrage. Et donne à découvrir sa dernière création. En l’espèce son nouveau Eagle F1 asymetric 6. Un pneu « été » plus léger que ses devanciers, conçu et sculpté pour les hautes performances « thermiques »… et pour les véhicules électriques puisqu’il permet une certaine économie de carburant pour le premier et une autonomie prolongée pour le second. Une « gomme » dont la zone de contact évolue en fonction du style de conduite et dont les capacités de freinage sur le « mouillé » seraient optimales. En clair, permettre lorsque c’est encore possible, de se faire plaisir au volant.
Il sera, dans un premier temps, disponible en 59 tailles différentes, pour des jantes comprises entre 17 et 22 pouces. Accompagné de tarifs démarrant autour de 80 euros.
Une saison de compétition
Si Goodyear chausse bon nombre d’automobiles, de motos, de tracteurs ou d’engins de chantier, il occupe également une place importante dans le monde de la compétition. En rallyes, bien sûr, mais surtout sur les circuits. Et la présentation de ce nouveau pneu dans la gamme Goodyear a aussi été l’occasion de faire le point ; notamment sur les programmes de compétition auxquels le manufacturier est associé. Et à tout seigneur tout honneur : le WEC. La catégorie reine dont l’épreuve phare, le rendez-vous incontournable est fixé aux 11 et 12 juin au Mans pour les 24 Heures. Là où les pneus « maison » atteignent 325 km/h et prennent 3G au freinage dans les virages de Mulsanne. Sans oublier bien-sûr Sebring, Spa, Monza ou encore Bahrein, et les nombreuses autres catégories où Goodyear inscrit son nom. Invitant les aficionados qui à Imola, à Portimao, Pau, Zolder ou encore au Nurburgring et sur le circuit d’Aragon, à assister à la compétition entre des modèles dont les gommes encaissent parfois 3G dans la courbe de Signe sur le Paul-Ricard. Et ce n’est qu’un exemple.
Alain Vouhé
Dans les cartons
Goodyear, dont l’usine d’Amiens un temps secouée par des revendications, lance un plan de modernisation de ladite usine sur 5 ans. Coup de l’opération : un investissement d’environ 148 millions d’euros. soutenu par le Plan de relance automobile du gouvernement, par le biais d’un prêt et de subventions publiques de 44,6 millions d’euros. L’usine Goodyear d’Amiens emploie environ 800 salariés. Ce plan permettrait de préserver l’emploi pendant au moins les dix prochaines années et intègre un programme de formation visant à développer les compétences des équipes.