Le Covid est passé par là. Le marché automobile est à l’image du reste de l’économie : mal en point.
Seuls, 1.650.118 véhicules ont été mis sur le marché en 2020 . Contre 2.214.279 en 2019. Plus de 560.000 modèles en moins. La pire chute que cette industrie a connu depuis 50 ans. Mais, à y regarder de plus près, le bilan annoncé par AAA Data, bien que catastrophique, fait apparaître des différences importantes selon les catégories. En effet, si les voitures thermiques classiques neuves prennent « une grosse claque », les occasions résistent. Avec 5.570.297 immatriculations, soit une légère baisse de 4% par rapport à 2019, les secondes mains se portent bien. Notamment grâce aux transactions entre particuliers qui, elles, sont en augmentation de 63% des immatriculations contre 61% en 2019.
Electrique : un marché survolté
Dans ce contexte mitigé, les électriques et hybrides (rechargeables ou non) tirent grandement leur épingle du jeu. Selon les observateurs, en 2020, 110.913 véhicules électriques se sont vendus ainsi que 243.666 véhicules hybrides, dont 74.590 hybrides rechargeables. Soit, par rapport à 2019 presque trois fois plus de véhicules électriques (42.764) et deux fois plus d’hybrides (125.436 dont 18.592 rechargeables).
Une croissance spectaculaire sans doute due à une prise de conscience écologique, (NDLR : même si la fabrication des batteries est loin d’être vertueuse) et dont AAA Data prévoit la poursuite en raison de la reconduction du bonus écologique jusqu’au mois de juin.
La suite montrera qui du bonus ou de l’écologie aura le dernier mot. A moins que le Covid ne vienne encore jouer les trouble-fête.
A.V