Un SUV qui n’a plus peur du bitume (ni de vos trajets urbains)
Toyota aurait pu se contenter de recoller un écran tactile plus large et de badger ça « nouvelle génération ». Mais non. Cette fois, le RAV4 change réellement de dimension, et ce n’est pas qu’une histoire de jantes.
Sous ses airs de baroudeur bien élevé, il cache une plateforme logicielle inédite (Arene) capable de gérer tout, du freinage d’urgence à la navigation 3D, avec une fluidité plus proche d’une Tesla que d’un SUV japonais conventionnel.
Une hybride rechargeable, vraiment. Pas une blague marketing
Le nouveau RAV4 ne se contente pas d’un badge « hybride rechargeable » pour cocher une case sur une brochure. Il propose jusqu’à 100 km d’autonomie électrique (WLTP)*, soit de quoi faire un aller-retour domicile-travail même pour ceux qui habitent au bout du périphérique.
La batterie de 22,7 kWh se recharge en 30 minutes (DC 50 kW) ou en 3 heures sur une borne AC 11 kW. Rien d’exotique. Juste efficace.
Et si vous aimez les chiffres : 304 ch, 0 à 100 km/h en 5,8 secondes. Voilà. Un SUV familial qui accélère comme une berline sportive. Sans faire hurler un V6. Incroyable, non ?
Oui, il peut penser à votre place
La technologie de géolocalisation intégrée ne se contente pas de vous situer. Elle anticipe vos trajets, vos habitudes, vos recharges, et bascule automatiquement entre électrique et hybride selon les zones à faibles émissions que vous traversez.
C’est un peu comme si le RAV4 disait : « Laissez-moi faire, vous n’êtes pas très doué pour optimiser une batterie. »
Et pour ceux qui veulent un volant qui parle sport…
La version GR SPORT ne plaisante pas. Voie élargie, suspensions revues, bras de suspension arrière renforcé, jantes de 20 pouces et sièges façon baquet.
Ce n’est pas une voiture de rallye. Mais pour un SUV, le compromis entre confort et dynamisme est enfin convaincant. On sent que le département GAZOO Racing a fait plus que poser un autocollant sur le hayon.
Un système de sécurité qui voit tout (et qui agit avant vous)
Toyota inaugure ici sa nouvelle génération de Safety Sense. Et il faut le dire : c’est plutôt réussi.
- Alerte de trafic transversal avant : efficace aux intersections, même quand vous avez l’attention d’un poisson rouge.
- Assistance au changement de voie : activation du clignotant, vérification des angles morts, exécution automatique. Même votre main droite devient inutile.
- Freinage secondaire de collision : si l’airbag se déploie, la voiture termine l’arrêt pour vous. En douceur. En silence. Probablement mieux que vous.
Une expérience numérique digne de 2026 (enfin)
Un combiné d’instruments 12,3 pouces, un écran central 12,9 pouces, une navigation en réalité augmentée, un assistant vocal qui répond aux phrases complètes et pas juste à « OK Toyota ».
Ajoutez à ça une interface repensée pour l’Europe avec des raccourcis personnalisables, un menu rapide, des options de confidentialité claires : c’est le premier Toyota où l’infotainment ne semble pas venir de 2011.
Deux motorisations, pas de mauvaise pioche
Toyota propose désormais :
- Hybride rechargeable 2 ou 4 roues motrices : 268 ou 304 ch.
- Hybride auto-rechargeable : 183 ou 191 ch selon version.
Aucune version n’est lente. Aucune version n’est bruyante. Aucune version n’est là pour gonfler les chiffres du catalogue.
Chiffres clés à retenir
| Autonomie électrique | Puissance max | 0 à 100 km/h |
|---|---|---|
| 100 km | 304 ch | 5,8 s |
Et la recharge ? Pas besoin d’une thèse d’ingénierie
Vous branchez. Vous attendez. Vous repartez.
- DC 50 kW : de 10 à 80 % en 30 min
- AC 11 kW : charge complète en 3h
Aucune complication inutile. Le nouveau RAV4 recharge vite et bien.
Oui, il freine mieux, pense mieux, et… se gare tout seul
Le stationnement automatique via smartphone n’est pas un gadget. Il fonctionne. Et il évite de salir votre costume en sortant d’une place trop étroite.
Et le tout nouveau système de caméra 360° avec vue 3D, lui, vous montre enfin ce qui est derrière le coffre. Mieux qu’un radar qui bippe sans logique.
Un cockpit intelligent, pas juste un écran de plus
Le cockpit numérique n’est pas là pour vous éblouir. Il est là pour vous informer. Bien. Rapidement.
La carte de navigation s’intègre dans le combiné, et l’assistant vocal ajuste la température sans vous imposer trois menus et demi.
Vous voulez désactiver les données partagées ? Un bouton, pas huit. Il y a enfin un SUV japonais qui comprend que les conducteurs européens aiment quand ça fonctionne sans mode d’emploi.
Enfin un SUV hybride rechargeable qui ne ressemble pas à une punition
Il va vite. Il consomme peu. Il se recharge sans crise de nerfs. Et surtout : il n’essaie pas de vous faire croire que c’est un concept-car de salon.
Toyota a simplement pris un SUV qui fonctionnait déjà, et a fait ce que l’industrie oublie trop souvent : l’améliorer intelligemment.
