L’un des derniers exemplaires de l’avant-dernière génération d’Audi 80 est une amie de trente ans ou presque. Puisqu’elle a fait ses premiers tours de roue fin 1991.
Sa ligne commence à dater, mais elle reste élégante. L’Audi 80 (B3), animée par le bloc essence 1,8s de 90 chevaux associé à une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports, était taillée pour avaler les kilomètres, en bon père de famille. Celle qui nous intéresse, en affiche d’ailleurs pas loin de 300.000 au compteur et continue sa route, tranquillement. Lève-vitres manuel, pas de direction assistée, pas de clim, encore moins de GPS ou de bluetooth, la base quoi. Mais il y en eut de mieux équipées.
A l’époque, où elle a été achetée, elle trônait dans le show-room du concessionnaire pressé de s’en débarrasser car la génération suivante était annoncée. La quatrième et dernière avant que le constructeur allemand ne décide d’imposer le « A » d’Audi devant chaque définition.
Et si ce n’est pas un foudre de guerre quand on est cinq à bord, si son coffre est de forme et d’accès compliqué, on l’aime quand même. Et on la garde !
Quatre générations d’Audi 80 se sont suivies de 1976 à 1995
Audi 80 (B1) de 1976 à 1978, (B2) de 1978 à 1986, (B3) de 1986 à 1991, (B4) de 1991 à 1995.
Au fil des générations elles ont été animées par des moteurs essence et diesel de 60 à 175 chevaux et ont existé en berline tricorps et bicorps ainsi qu’en coupé et cabriolet. Elles ont à partir de B2 été proposées avec la transmission quattro et ont donné naissance aux versions sportives de l’époque, S2 et RS2. Certaines versions sont nées du coup de crayon du styliste italien Giugiaro.