Plus de caractère. Coupé, cabriolet et version 5 portes de l’A5 bénéficient du même traitement. Au menu, une nouvelle calandre biseautée englobant des admissions d’air élargies pour l’avant, des sorties d’échappement trapezoîdales et une signature lumineuse « matrix led » pour l’arrière. A l’intérieur, une nouvelle console centrale fait son apparition et le conducteur de cette A5 millésime 2020 disposera de trois interfaces du cockpit virtuel, à la fois compteur numérique, navigation en 3D… Il y trouvera également un nouvel écran tactile de 10 pouces avec confirmation sonore qui permet de faire appel à la navigation connectée, mais également de bénéficier d’infos en ligne, d’apple car play…
Sous le capot
Autre temps, autre moeurs. Cette évolution de la seconde génération d’Audi A5, la première étant apparue en 2007, ne se contente pas de ces améliorations stylistiques. Le plus gros changement se situerait plutôt sous le capot de certaines versions de cet élégant modèle.
On le sait, les versions « S » s’injectent du gazole et non plus de l’essence, leur puissance s’établit à 347 chevaux, contre 354 pour le modèle essence, et 700Nm de couple. Ce bloc est désormais associé à une microhybridation 48v liée à un compresseur qui lui permet de réaliser une petite économie de carburant, de récupérer de l’énergie lors de la décélération et de bénéficier d’un « stop et start » dès 22 km/h. Deux autres motorisations bénéficient également d’une microhybridation, cette fois 12v. Le premier bloc essence 40 TFSI de 190 chevaux et le premier moteur diesel 35 TD de 163 chevaux. Dans ce cas c’est un alterno-démarreur qui récupère l’énergie et permet aussi d’être moins gourmand.
Au total l’A5 profite de la puissance de six moteurs. Deux essence de 190 et 245 chevaux et quatre diesels de 163, 190, 231 et 286 chevaux. Selon les versions ils sont associés à une boîte S tronic 7 rapports, une transmission Quattro et une boîte S tronic 7 ou une transmission quattro et une boîte tiptronic 8 rapports.
Oui, mais
Le confort, le silence de fonctionnement, la somme des équipements dès la version d’entrée de gamme, les capacités dynamiques du véhicule font que la vie à son bord est un pur moment de bonheur. On se prend à rêver. Mais la réalité à un goût plus amer. Sans parler des 80.000 euros nécessaires pour avoir le droit de conduire une S5, la première version « Design » animée par le bloc essence de 190 chevaux s’affiche à 50.010 euros et son homologue diesel (163 ch) démarre à 48.540 euros. Et pour obtenir la première version de la motorisation diesel de 286 chevaux il faudra débourser plus de 65.000 euros. C’est aussi ça …le charme Audi.
Alain Vouhé