La marque allemande Opel fête cette année les 50 ans de la Kadett City. Plus près de nous, l’Opel Astra actuelle sportive, élégante, flexible et disponible avec une variété unique de motorisations, s’inscrit dans la continuité d’une longue tradition de modèles compacts à succès chez Opel, débutée il y a des décennies avec la Kadett. Aujourd’hui, une variante très particulière fête ses 50 ans : l’Opel Kadett City, lancée en 1975.
Alors que la carrière de la troisième génération de Kadett a commencé dès 1973, Opel va plus loin, deux ans plus tard une déclinaison compacte à hayon, la Kadett City. Car déjà à l’époque, combiner un design sportif à une expérience de conduite dynamique et une vraie polyvalence était un atout !
C’est ainsi que les ingénieurs ont conçu un véhicule qui répondait à ces deux exigences avec sa compacte et son grand hayon – et dont le design fait encore battre le cœur de nombreux passionnés aujourd’hui.
Kadett C en 1973 : une gamme diversifiée
Berline deux ou quatre portes, break trois portes, coupé élégant ou sportive amateur au look affirmé : entre 1973 et 1979, la famille Kadett C se décline en de nombreuses versions. Dotée d’un châssis à propulsion, d’un essieu avant à doubles triangles et d’un design affirmé (calandre plate, capot nervuré typique, spoiler intégré à la jupe avant), elle séduit par sa polyvalence.
Mais Opel veut aller plus loin et proposer encore plus de choix. C’est ainsi que naît en 1975 la Kadett City, une version compacte à hayon pensée pour un usage encore plus pratique.
Kadett City 1975 : « L’Opel agile aux multiples usages »
« Elle avale sans problème les plus gros sacs de supermarché ou tout l’équipement de plongée ou d’alpinisme, selon les loisirs de son propriétaire. » C’est ainsi qu’Opel présente à l’époque la nouvelle Kadett City, modèle trois portes à hayon, qui séduit par sa maniabilité, sa modularité et ses performances adaptées aux loisirs.
A l’époque, son design affirmé et ses lignes épurées ont marqué les esprits. Et aujourd’hui encore, les jantes ATS de 13 pouces disponibles en option et les pneus large de 185 millimètres, introduits dans les années suivantes, ont également contribué au design sportif de la Kadett City. De plus, l’habitacle lumineux, grâce à de grandes fenêtres, offrait à la fois une sensation d’espace et une bonne vue panoramique. Ils ont augmenté à la fois le confort pour les passagers et la sécurité.
Destinée aux jeunes familles
Le trait le plus marquant par rapport aux autres variantes de la Kadett restait son caractéristique hayon, dans un format ultra compact de seulement 3,90 mètres. Ce grand hayon ouvrait la voie à de toutes nouvelles possibilités :
« La Kadett City est destinée aux jeunes familles à la recherche d’une voiture fonctionnelle avec un coffre modulable. Il en va de même pour les actifs ayant besoin d’un modèle compact et maniable pour les trajets quotidiens, mais qui souhaitent aussi pouvoir l’utiliser pour leurs loisirs », pouvait-on lire à l’époque. Le hayon incliné facilitait grandement le chargement, d’autant plus qu’il pouvait s’ouvrir d’un simple doigt grâce à un vérin à gaz, une innovation développée spécialement à cette époque. L’arrière du véhicule, conçu sans renfoncements intrusifs, permettait d’exploiter une surface de chargement totalement plane. Et lorsqu’un espace supplémentaire s’imposait – pour des bagages, du matériel ou autre – il suffisait de deux gestes pour rabattre le dossier de la banquette arrière et presque doubler le volume de chargement.
De 40 à 75 chevaux
Sur le plan technique, la Kadett City reprenait largement la base de la génération Kadett C. L’essieu arrière provenait de la version break, tandis que l’essieu avant avait été retravaillé pour compenser une nouvelle répartition des masses. Côté motorisation, les clients pouvaient choisir parmi plusieurs moteurs quatre cylindres de 1,0 à 1,2 litre, développant 40 ch (29 kW), 52 ch (38 kW) ou 60 ch (44 kW). Ce dernier était également disponible – fait rare à l’époque – avec une boîte automatique. Lors du Salon de Francfort (IAA) 1977, Opel étoffe son offre avec un moteur 1.6 S de 75 ch (55 kW), capable d’atteindre les 100 km/h en 13 secondes et une vitesse de pointe de 157 km/h.
En 1979, la génération Kadett C – et avec elle la Kadett City – tirait sa révérence, marquant la fin des compactes Opel à propulsion. La relève était déjà prête : cette même année, la Kadett D inaugurait une nouvelle ère, en devenant la première compacte Opel à traction avant. On connaît la suite.