Ne dit-on pas que la meilleure des défenses c’est encore l’attaque ? Et dans le domaine des pick-up, Ford semble avoir pris une bonne longueur d’avance sur un concurrent, et néanmoins cousin, annoncé pour les jours à venir par Volkswagen. Le Raptor américain devance donc l’Amarok allemand. Avec de nouveaux atouts qui font de cette bête de somme une référence en la matière. Notamment par la puissance du V6 bi-turbo essence de 3 litres qui délivre 288 ch pour 491 Nm de couple. Un bloc associé à une transmission automatique à 10 vitesses. Les ingénieurs américains ont repensé la suspension et mis l’accent sur les capacités du Ranger Raptor à affronter les terrains accidentés grâce à une protection renforcée du soubassement. La plaque de protection avant, qui fait quasiment le double de la taille de l’unité standard du Ranger nouvelle génération, est fabriquée en acier à haute résistance de 2,3 mm d’épaisseur. Cette plaque, combinée à la protection inférieure du moteur et à la protection de la boîte de transfert, est conçue pour protéger les composants clés tels que : le radiateur, le système de direction, la traverse avant, le carter moteur et le différentiel avant lorsqu’ils rencontrent des obstacles hors route.
Un contrôle tout-terrain
Pour la première fois, le Ranger Raptor bénéficie d’un système e-AWD, une toute nouvelle boîte de transfert à deux vitesses à commande électronique, combinée à des blocages de différentiels avant et arrière. Au total, sept modes de conduite sont sélectionnables.
Sur route : « Normal » – conçu pour le confort et l’économie de carburant ; « Sport » – plus réactif pour une conduite sportive sur route ; « Slippery » (Glissant) – pour une conduite plus sécurisante sur des surfaces glissantes ou inégales .
Hors route : « Rock crawl » (Rocailleux) – pour un contrôle optimal en conduite à très basse vitesse sur des terrains extrêmement rocheux et accidentés ; « Sand/Sable » – optimise les changements de vitesse et la puissance délivrée pour progresser sur le sable et la neige en quantité ; Mud/Ruts (Boue) – pour une adhérence maximale lors des sauts et le maintien de l’élan sur les surfaces meubles ; « Baja » – engage tous les systèmes au maximum pour des performances optimales hors route à grande vitesse.
Intérieur numérique
Enfin, et ça c’est pour le côté fun ( ?) le Raptor est doté d’un système d’échappement actif à commande électronique amplifie la note du moteur dans quatre modes sélectionnables. Les conducteurs peuvent ainsi choisir leur son de moteur préféré en sélectionnant un mode de conduite du plus calme pour circuler en ville au plus rageur à n’utiliser que hors des routes.
À l’intérieur du véhicule, Ford précise que le Raptor continue de mettre l’accent sur les performances tout terrain. La cabine comprend de tout nouveaux sièges sport, directement inspirés des avions de chasse F-22 Raptor, pour améliorer le confort et offrir un maintien optimal.
Ses usagers bénéficieront également des dernières technologies comme notamment un intérieur entièrement numérique de 12,4 pouces et un écran tactile central de 12,1 pouces doté du système de connectivité et de divertissement Ford SYNC 4A® de nouvelle génération. Un système qui offre la compatibilité sans fil Apple Carplay et Android Auto ™ sans frais supplémentaires, ainsi qu’un système audio B&O® à huit haut-parleurs .
Livraisons prévues à partir du quatrième trimestre. Même s’il est logique de se poser la question de l’utilité d’un tel véhicule. Quant aux tarifs, Ford n’a pas communiqué. Mais dans la mesure où la précédente version démarrait à 60 000 euros, celle qui s’annonce devrait coûter plus cher.