Renault a lancé l’expérience en 2007 et n’a, depuis, cessé de faire évoluer le système de châssis à quatre roues directrices (4CONTROL Advanced). Et le futur modèle pour lequel le constructeur a ouvert le carnet de commandes va bénéficier de la troisième génération. A ce châssis 4 roues directrices, le nouvel Austral associe un train arrière multi-bras pour une meilleure tenue de route. Ce qui devrait apporter plus de confort de conduite et de stabilité. Renault précise que sur les routes les plus mauvaises, les mouvements des roues arrière bénéficieront d’un meilleur guidage et absorberont mieux les trépidations de la chaussée.
À plus grande vitesse, ou en virage supérieur à 50 km/h, les roues arrière braquent jusqu’à 1 degré dans le même sens que les roues avant. Ce gain est obtenu grâce à l’ajout d’un actionneur de direction placé sur le train arrière, qui pilote les informations en provenance de la direction assistée, du moteur et du correcteur électronique de trajectoire de l’ESP.
La marque au losange ajoute que le nouvel Austral offre des qualités de manoeuvrabilité exceptionnelle pour un véhicule du segment C-SUV. Son rayon de braquage affiche 10,1 m de trottoir à trottoir. Il est encore plus court que certaines citadines. L’actionneur de direction placé sur le train arrière fait braquer les roues arrière d’Austral jusqu’à 5 degrés en opposition des roues avant (3,5 sur la précédente génération du 4 roues directrices), une vraie prouesse technique qui s’associe à la technologie Multi-sense qui propose, via un bouton situé sur le volant, de choisir un mode de conduite préprogrammé : Eco, Comfort ou Sport. Ces réglages permettent d’agir sur le comportement du châssis et d’affiner les sensations de conduite.
Hybridation à tous les étages
Le nouveau SUV portant losange, inaugure la deuxième génération de motorisation E-Tech Hybrid maison. Pour sa part, la version Full Hybrid comprend un nouveau moteur thermique 3 cylindres essence 1,2 litre turbocompressé associé à un nouveau moteur électrique sur réseau 400V de 160 ou 200 chevaux de puissance. Sa consommation, à partir de 4,5 l/100 km est comparable aux motorisations Diesel les plus modernes. Ses émissions de CO2 sont inférieures à 103 g/km.
Le bloc Mild Hybrid Advanced 130 ch associe associe quant à lui le nouveau moteur essence 3 cylindres 1,2 litre turbocompressé de la motorisation ci-dessus à une batterie lithium-ion de 48V et à un alterno-démarreur. Ce dernier assiste le moteur thermique dans ses phases les plus consommatrices d’énergie, au démarrage ou à l’accélération, afin de livrer plus de puissance lors des reprises, tout en affichant une consommation de 5,2 l/100km pour 118g de CO2/km.
Et enfin, la motorisation Mild Hybrid 140 ou 160 ch s’appuie sur un moteur essence 4 cylindres 1,3 litre turbocompressé à injection directe déjà disponible sur une partie de la gamme Renault. Ce moteur est assisté par un alterno-démarreur et une batterie lithium-ion de 12V. Il affiche une consommation à partir de 6 l/km pour 137 g de CO2/km.
Pour l’heure, Renault ne nous a pas fait part des tarifs de départ de l’Austral qui vient remplacer le Kadjar : sans doute à partir de 32 000 euros.