Il est coutume de dire qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Alors, pourquoi changer celle de la Volkswagen Polo qui court les routes depuis 40 ans et n’a cessé de s’améliorer. Et de grandir aussi, pour ressembler toujours un peu plus à la grande sœur Golf. Car après un profond lifting, le trait de cette nouvelle version rappelle inévitablement celui de l’aînée. Que ce soit la calandre parcourue par sa signature lumineuse ou encore le design arrière avec ses blocs de feux à led.
Equipements : regards vers le haut de gamme
La comparaison pourrait s’arrêter là, mais la nouvelle Polo qui conserve les même cotes (4,5m de long pour 1,75 de large) vise la générosité en matière d’équipement des modèles plus haut placés dans la gamme comme notamment… la Golf. Derrière une ligne, un style plus dynamique, de jolies jantes et de nouvelles teintes , la dernière génération de Polo en offre plus en matière d’aides à la conduite en série comme le lane assist ou encore le cockpit digital, les systèmes d’infodivertissement en ligne, le contrôle de climatisation par écran tactile et fait un pas vers une conduite partielle automatisée avec un procédé qui associe le nouvel ACC (Régulateur de vitesse adaptatif et prédictif) et le Lane Assist pour créer un nouveau système d’assistance. A signaler également la présence d’un airbag central qui vient s’ajouter à cette longue liste de nouveautés. Situé côté conducteur, sur la partie latérale du dossier du siège arrière, cet airbag s’ouvre vers le centre en cas d’accident, protégeant ainsi le conducteur et le passager avant.
Pas de motorisations hybrides
« Polo », « Life », « Style », « R-Line » et « GTI » sont désormais les niveaux de finition auxquels peuvent prétendre les clients. La dernière proposition interviendra à l’été prochain avec la motorisation de 200 chevaux qui va avec.
Sur le plan mécanique VW a fait le choix de quatre blocs, trois cylindres essence de 80, 95 et 110 chevaux et d’un moteur TGI, essence gaz naturel de 90 chevaux. A noter que la version 95 chevaux sera également proposée avec une boîte DSG 7. Curieusement, la Polo qui sera commercialisée en septembre ne cède pas aux charmes (?) de l’hybridation. Même légère. Et encore moins à l’électrification avec laquelle il a un certain acquis. VW ne semble pas y croire pour le modèle qui nous intéresse (ou ne pas être prêt ?). Contrairement à certains constructeurs qui ont fait ce choix et à qui les chiffres de ventes donnent raison. La marque allemande table sans doute sur l’efficience des moteurs proposés sur la Polo pour continuer à satisfaire les acheteurs de cette nouvelle version … dont les précédentes se sont vendues à plus de 18 millions d’exemplaires depuis la Fourmi d’il y a quarante ans.