San Sebastián pour les Espagnols, Donostia pour les Basques ; chacun choisira. Mais quelle que soit la langue élue, la découverte sera la même. Et pour accéder à cette ville qui fut un temps la résidence d’été des rois et d’un certain Franco, à Soupapes, venant de France, nous avons fait le choix de la route de corniche partant d’Hondarribia par le Col de Jaizkibel et l’hermitage de Guadalupe. Un itinéraire bien plus agréable que de suivre l’autoroute depuis Irun et Béobie.
Poser le pied dans cette cité à taille humaine est un agréable moment. Entre Histoire et modernité, les centres d’intérêt sont nombreux. Eglises majestueuses, monuments classés, styles architecturaux d’époques différentes se heurtant presque, simplement séparés par une rue : Saint Sébastien se livrera peu à peu aux regards des curieux qui sauront lever les yeux.
Les plus courageux pourront accéder au mont Igeldo pour profiter du parc d’attraction et au mont Urgull, rempart de la vieille ville. Ces deux belvédères offrent d’ailleurs un vaste panorama sur la baie de la Concha qu’on peut également arpenter depuis le port de pêche. Avant d’emprunter les artères commerçantes du centre ou les rues plus étroites de la vieille ville.
Ici, la vie bat le pavé jusque tard dans la nuit et de manière festive. Dans les bars de la place de la Constitution, autrefois lieu de corrida ou dans les rues qui l’entourent. Les restaurants, les bars à tapas ou pintxos, (les Basques en sont friands), savent accueillir les fêtards qui le leur rendent bien.
Alain Vouhé