C’est un petit clic mécanique qui dit beaucoup. Ferrari vient d’annoncer le retour des boutons physiques sur ses volants, après plusieurs années à miser sur des surfaces tactiles.
L’objectif ? Redonner aux conducteurs ce qu’ils demandaient depuis longtemps : de la simplicité, de l’intuition et un vrai plaisir d’usage au volant.
Sur le même thème :
- Mercedes prépare une AMG si extrême qu’elle pourrait battre le record du Nürburgring… et signer la fin d’une époque
- Les clients Ferrari attendaient cette merveille depuis 2 ans et pour une fois, ce n’est pas le prix qui déterminera si vous pouvez l’acheter ou non
Un retour en arrière silencieux mais très attendue chez Ferrari
Les commandes tactiles, c’était censé être l’avenir. Mais dans les faits, elles ont agacé plus qu’elles n’ont séduit. Sur les SF90, 296 GTB ou Purosangue, beaucoup d’utilisateurs ont pesté contre des actions déclenchées par erreur, comme le régulateur activé d’un simple effleurement. Ferrari a donc écouté ces retours, et corrige le tir avec un nouveau volant incluant un bouton d’allumage physique, rétro-compatible avec les modèles déjà sur la route. La Amalfi quant à elle profite déjà de cette « nouveauté ».
Installer le nouveau volant, c’est possible (et simple)
La bonne nouvelle, c’est que vous n’avez pas besoin d’acheter une nouvelle Ferrari pour en profiter. Les propriétaires de 296 GTB, SF90, Purosangue et 12Cilindri peuvent faire remplacer le module tactile par un volant à boutons physiques. L’opération ne nécessite même pas d’envoyer la voiture à Maranello : un passage en concession suffit, suivi d’un essai routier de validation. C’est propre, efficace, et sans démontage complexe.
Pourquoi ce retour plaît autant aux conducteurs
Il y a une raison très simple derrière ce revirement : un bouton, ça fonctionne mieux, surtout quand on roule. Vous pouvez le repérer au toucher, vous sentez un vrai clic, et surtout vous gardez les yeux sur la route. Pas besoin de viser une icône minuscule sur un écran qui tremble. Ferrari résume bien la chose : « les mains sur le volant, les yeux sur la route« . L’idée était bonne avec le tactile… mais la pratique, elle, n’a jamais vraiment suivi. Et concernant le bouton d’allumage du moteur, il était bien trop iconique pour faire oublier son passage au digital.
D’autres marques l’ont compris aussi
Ferrari n’est pas la seule à revenir aux fondamentaux. Volkswagen a officialisé le retour de commandes physiques sur ses prochains modèles. Mazda n’a jamais vraiment abandonné ses boutons. BMW, même avec ses écrans généreux, garde toujours quelques raccourcis physiques essentiels. L’ergonomie est redevenue une priorité, et c’est une bonne chose.
Tactile ou mécanique ? Le point en un tableau
Voici un petit récapitulatif des avantages de chaque solution, pour bien comprendre ce qui a poussé Ferrari à changer de cap :
Critère | Commandes tactiles | Boutons physiques |
Utilisation en conduite | Moins intuitive, demande de viser | Repérable au toucher, immédiat |
Retour sensoriel | Souvent absent ou flou | Clic net et rassurant |
Conditions météo | Sensible aux gants / soleil / eau | Fonctionne quelles que soient les conditions |
Maintenance / fiabilité | Plus exposé aux bugs logiciels | Robuste et simple à entretenir |
Design et esthétique | Plus moderne et épuré | Plus classique, parfois jugé daté |
Ce que vous devez retenir du retour du bouton d’allumage physique chez Ferrari…
- Ferrari abandonne les commandes tactiles sur ses volants et revient aux bons vieux boutons.
- Cette mise à jour est disponible aussi pour les modèles existants, sans modification majeure.
- Ce choix répond aux attentes des conducteurs, en quête de simplicité et d’ergonomie.
- Plusieurs autres marques suivent la même voie, face aux limites pratiques du tout-tactile.
Un clic net sous le pouce vaut parfois mieux qu’un design trop ambitieux. Ferrari l’a compris.
Source & images : Ferrari