Même si, eu égard au nom de notre site, les Soupapes y tiennent une place importante, nous ne nous interdisons pas de regarder vers un mode de déplacement plus durable, pour employer une expression au goût du jour. En fait, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Comme les besoins, le budget et les habitudes de conduite. Et pour s’y retrouver et se faire une petite idée avant de se lancer, quoi de mieux qu’un comparatif pour vous aider à décider quel est le meilleur plan pour vous. Mais nous ne vous diront quelle auto acheter. En voiture…
Les véhicules électriques… (VE)
Les plus
Zéro émission : Pas d’émissions de gaz à effet de serre pendant la conduite.
Coûts d’exploitation réduits : Le coût de l’électricité est, pour le moment, souvent inférieur à celui de l’essence ou du diesel.
Entretien réduit : Les moteurs électriques contiennent moins de pièces que les thermiques ce qui entraîne moins de réparations et d’entretien.
Bonus : Même s’il tendance à réduire, de nombreux pays offrent des subventions ou des crédits d’impôt pour l’achat de VE.
Silencieuses : Moins de bruit pendant la conduite et donc plus de sérénité au volant. Mais attention aux piétons qui risquent de ne pas vous entendre arriver
Les moins
Autonomie limitée : Les modèles de base ont une autonomie inférieure à celle des véhicules à essence.
Bornes de recharge : Même si le maillage est de plus en plus important, il peut, selon les régions, y avoir un manque de bornes de recharge. Notamment en zones rurales.
Temps de recharge : La recharge peut prendre plus de temps que de faire le plein d’une voiture à moteur thermique. Elle peut aussi, selon les modèles, les bornes et la puissance de la batterie du véhicule choisi, coûter bien plus cher.
Conception des batteries : C’est le point le moins vertueux du véhicule électrique. Des batteries d’environ 300 kg nécessitent énormément de terres rares, de lithium… et d’énergies pas toujours propres pour les produire.
Prix des voitures. Les VE restent chers. Certains constructeurs se sont attelés à la tâche et avancent des modèles plus abordables. Mais l’autonomie de ces derniers est relativement limitée (autour de 300 km). Seuls les modèles plus chers (SUV… grandes berlines) assurent une autonomie intéressante et un temps de recharge plus court (environ 30 min pour obtenir 80% de charge.
… et les véhicules hybrides
Les plus
Autonomie supérieure : Les hybrides auto-rechargeables ont l’avantage d’une autonomie bien plus importante car ils combinent un moteur à essence et un moteur électrique. Ce dernier permet de faire quelques kilomètres en tout électrique à condition d’avoir le pied léger (démarrage en ville, manœuvres…) Notre essai de la Suzuki Swace en est l’exemple idéal. Nous avons tenu une moyenne de 5,1 l/100 km sur un parcours de 3 500 km.
Flexibilité : Vous pouvez conduire sur de longues distances sans vous soucier de la recharge, car le moteur à essence prend le relais.
Meilleure efficacité énergétique : En milieu urbain, les modèles rechargeables ont l’avantage d’une autonomie en tout électrique bien plus importante car ils disposent d’un moteur électrique plus puissant. Certains promettent entre 30 et 60 km, ce qui réduit la consommation de carburant de manière conséquente.
Les moins :
Émissions : Bien qu’elles émettent moins que les voitures à essence traditionnelles, elles produisent tout de même des émissions.
Entretien : Plus de pièces mobiles (moteur à essence et moteur électrique) peuvent signifier plus de réparations à long terme.
Coût initial : Les hybrides (rechargeables) peuvent être plus chères que les voitures à essence traditionnelles. Mais les hybrides auto-rechargeables restent abordables.
Alors, on fait quoi ?
Vous l’aurez compris, les conclusions sont faciles à poser. Au quotidien, dans le cas de trajets urbains courts et avec des accès à des infrastructures de recharge, un véhicule électrique pourrait être le meilleur choix. Et si on a besoin d’une plus grande autonomie pour des trajets plus longs et qu’on souhaite une certaine flexibilité sans se soucier de la recharge, une voiture hybride pourrait être plus adaptée.
Mais à l’heure où les constructeurs considèrent que l’Europe a quelque-peu mis la charrue avant les bœufs en leur imposant de ne plus fabriquer de véhicules thermique à brève échéance et que la même Europe aurait tendance à vouloir assouplir les règles qu’elle a dictées, il serait peut-être bon d’évaluer les coûts totaux de possession, y compris l’assurance, l’entretien et la dépréciation, pour prendre une décision éclairée. Autrement dit : prendre son temps avant de se décider. Tout ça peut évoluer car les constructeurs réfléchissent à des batteries plus vertueuses, ainsi qu’aux carburants de synthèse très peu polluants déjà utilisés en compétition.