Elle avait quatre roues motrices permanentes. Ses 220 chevaux et sa vitesse maximum de 235 km/h, son 0 à 100 km/h en 7 secondes, faisaient de l’élégante 405, déclinée en version sport T16, la voiture idéale pour tous ceux qui recherchaient un modèle familial aux performances élevées. Tout celà en toute sécurité en grande partie grâce à la traction intégrale permanente et au viscocoupleur, qui, monté en parallèle, contrôlait le glissement et répartissait le couple de l’ordre de 53 % vers l’avant et de 47 % sur l’arrière. Aujourd’hui, Peugeot estime que la T 16 est la devancière de la nouvelle 508 Sport Engineered, présentée par la marque à l’occasion de son 210ème anniversaire. Cette dernière redéfinit le concept de la berline sportive en affichant 360 ch. grâce à la combinaison des puissances de son moteur thermique et de ses deux moteurs électriques avant et arrière.
En remontant dans le temps, le thème de la berline de sport haute performance n’est pas nouveau chez Peugeot. Au début des années 1990 naît la déclinaison la plus sportive de la 405. Si depuis son lancement en 1987 la Peugeot 405 porte en elle les gènes d’une berline sportive, elle n’a en revanche jamais été proposée dans une version radicale. En 1993, est ainsi lancée une version T16, dont le sigle a une charge historique importante, puisqu’hérité de la 405 Turbo 16 de 400 chevaux, double vainqueur des éditions 1989 et 1990 du Paris Dakar, mais aussi de la course de côte de Pikes Peak Colorado en 1988 et 1989 avec une version forte d’environ 600 chevaux. Elle succédait alors à la légendaire 205 Turbo16, double championne du monde des rallyes en groupe B et vainqueur à deux reprises du Paris-Dakar, en 1987 et 1988 avec toujours Ari Vatanen et Henri Pescarolo au volant.
A l’époque, la Peugeot 405 T16 (de série) a été produite à 1046 unités, ce qui en fait un modèle aujourd’hui recherché par les collectionneurs.