Alfa pense au porte-monnaie de ses clients. Quand on achète une voiture avec un peu de tempérament, comme celle de la marque italienne, on peut s’attendre à ce que le ticket d’entrée, à moins de bénéficier d’une belle remise, grimpe vite en raison du malus écologique qui vient s’ajouter sur la facture. Avec les Giulia et Stelvio, la dite facture grimpe jusqu’à 30 000 euros pour les versions Quadrifoglio de 510 chevaux. Mais pour les autres de puissance plus modeste, les malus baissent sensiblement. Jusqu’à être neutre pour la version 190 chevaux.
Pour parvenir à ce résultat, les ingénieurs d’Alfa ont travaillé sur plusieurs plans, notamment l’aérodynamie sur le soubassement de la voiture, l’étagement de la boîte de vitesses et le différentiel arrière. Les modèles sont également équipés de gommes à moindre résistance au roulement. La baisse de CO2, si elle n’est pas considérable peut atteindre 21 grammes sur le Stelvio essence 280 ch Q4 voire 28 grammes sur Giulia essence 280 ch. Ainsi, la Giulia 280 ch Veloce, en version propulsion, est désormais homologuée pour 167 g/km (contre 195 g/km dans la gamme précédente). Le malus passe ainsi de 12 012 € à 2 544 €, soit une baisse plus de 9 000 €. La baisse atteint même 10 769 € sur Stelvio Veloce essence 280 ch Q4. C’est meilleur pour la planète et toujours bon à prendre