Un cercle vertueux en somme. A l’instar de certains de ses concurrents, Volvo a pris conscience que produire des voitures est un facteur de dépenses énergétiques importantes. Que ce soit en terme environnemental avec les matériaux entrant dans la fabrication des batteries pour véhicules électriques, comme en terme d’émissions de CO2 générées lors des différentes phases de fabrication d’une voiture. Le développement intensif, laisse peu à peu sa place au développement durable. Qui s’en plaindrait ?
Ainsi, le constructeur suédois créera des boucles fermées pour les matériaux à fortes émissions comme l’acier et l’aluminium, tout en favorisant le remanufacturage, la réparation, la réutilisation et la remise à neuf des pièces. Car il est convaincu que chaque pièce doit être conçue, développée et fabriquée avec l’idée d’une seconde vie. Qu’elle puisse être utilisée puis réutilisée soit en interne, soit par ses fournisseurs. Aujourd’hui, Volvo annonce qu’il reconditionne déjà certaines pièces comme les boîtes de vitesses et les moteurs pour optimiser l’utilisation des matériaux et réduire les émissions. En 2020, près de 40 000 pièces auraient été remanufacturées, soit près de 3 000 tonnes de CO2 qui n’ont pas été émises. Pour garder les matériaux de valeur en circulation, l’entreprise a recyclé 95 % de ses déchets de production l’année dernière, dont 176 000 tonnes d’acier qui représentent près de 640 000 tonnes de CO2 qui n’ont pas été émises.
Il en est de même pour les batteries haute tension de ses véhicules. Volvo s’est associé à différents partenaires pour notamment recycler ces éléments qui permettront de stocker l’énergie solaire qui, à son tour, alimentera les bornes de recharge de véhicules électriques, où permettront bien d’autres utilisations.
La démarche vaut d’être remarquée.