Avec Toyota, la Vendée a trouvé un soutien de poids dans sa volonté de développer la filière hydrogène sur son territoire. Après l’acquisition d’une Toyota Mirai par le conseil départemental en novembre dernier, le département et ses élus ne semblent pas vouloir en rester là.
Début décembre, Préfet, président du conseil départemental, SyDEV (Syndicat départemental d’énergie et d’équipement de la Vendée) et Vendée Energie, ont inauguré la première station hydrogène à La Roche-sur-Yon. Et les élus locaux ne sont pas allés bien loin pour trouver de l’hydrogène vert. Car cette station multi-énergie verte propose non seulement de l’hydrogène produit par électrolyseur avec de l’électricité provenant pour partie des éoliennes du site de la start-up Lhyfe à Bouin (en Vendée), mais aussi du gaz naturel (GNC) issu des méthaniseurs installés dans les exploitations agricoles du département et de l’électricité produite par des centrales photovoltaïques locales. En provenance directe de l’usine, l’hydrogène, dispose de trois pistolets : 700 bars, 350 bars petit débit et 350 bars gros débit.
De quoi permettre à la Mirai « départementale » de faire le plein, mais aussi d’alimenter en énergie le premier bus hydrogène acquis par l’Agglo de la Roche-sur-Yon qui, du coup, devient le premier acquéreur en France d’un bus à hydrogène co-marqué Toyota et CaetanoBus, constructeur portugais de véhicules et partenaire historique de Toyota. Équipé de la pile à combustible du constructeur automobile, le H2.City Gold est un bus urbain de 12 mètres bénéficiant d’une autonomie de plus 400 km et dont le plein s’effectue en moins de 9 minutes.
Vert on vous dit ! Et local, en plus !